L'année 2020, marquée par le début de l'épidémie de coronavirus, a eu un impact important sur le groupe Plopsa, comme on peut le lire dans le journal De Tijd. Le groupe belge a enregistré des pertes pour la première fois depuis deux décénies en raison de la chute du nombre de visiteurs. De plus, les normes sanitaires ont engendré des frais supplémentaires.
En 2020, Plopsa a dû investir 700.000 euros pour accueillir les visiteurs dans le respect des normes sanitaires dans ses différents parcs. Cet argent a servi notamment à acheter du gel hydroalcoolique, des masques, du plexiglas, des panneaux pour la signalétique et du personnel supplémentaire. Cela représente un coût de 1 euro par visiteur, mais Plopsa a choisi de ne pas répercuter ce prix aux visiteurs.
En raison des fermetures obligatoires en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Pologne, les parcs du groupe Plopsa ont seulement reçu 1,2 millions de visiteurs en 2020, alors qu'en 2019 ils étaient 3 millions. Le chiffre d'affaires, de 75 millions d'euros en 2019, a été divisé par deux en 2020. En 2019, Plopsa a obtenu un bénefice net de 10 millions d'euros. Pour 2020, le chiffre définitif n'est pas encore connu (dans l'attente des résultats consolidés du groupe), mais il s'agit d'un bénéfice négatif.
Le directeur du groupe constate que les parcs belges ont reçu des aides dérisoires des pouvoirs publics, en comparaison avec les aides reçues par les parcs néerlandais, allemands et polonais.
La saison 2021 est marquée, comme en 2020, par un report de l'ouverture et des coûts de démarrage (300.000 euros) qui sont partiellement perdus car les parcs belges en plein air se sont préparés pour ouvrir le 1er avril, pour finalement voir leur réouverture annulée (reportée) par les autorités du pays.
unknown - Malibu Park (Gagra, Abkhazia, Georgia)
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