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C'est le chiffre d’affaires des parcs de loisirs de l’exercice 2019/2020 qui a été le plus fortement impacté par les conséquences de la pandémie du Covid-19 qui a retardé l’ouverture de leur haute saison de près de trois mois. Il s’établit ainsi en baisse de 39,0% à 232,1 M€. A noter que l’exercice avait bien commencé puisque le chiffre d’affaires était en croissance de 12,1% à périmètre comparable au moment de la fermeture des parcs mi-mars. Conséquence directe de la crise sanitaire, la fréquentation totale a chuté de 44,5%. Cette baisse reflète à la fois les périodes de confinement pendant lesquelles les parcs sont restés fermés et une moindre fréquentation pendant la saison d’été, une fois les sites rouverts (baisse de la fréquentation de 37,3% au quatrième trimestre). La dépense moyenne par visiteur a en revanche progressé de 5,3%, illustrant un meilleur mix prix concernant les recettes de billetterie et une progression des ventes « In park », fruit des efforts déployés pour enrichir et optimiser l’offre proposée dans les sites. Malgré les contraintes imposées par le contexte sanitaire, les notes de satisfaction globale des visiteurs se sont consolidées, les deux nouvelles grandes attractions au Futuroscope et à Bellewaerde ayant même été plébiscitées par les visiteurs. Enfin, le taux d’occupation des hôtels au Parc Astérix a dépassé les 90% au mois d’août alors même que la capacité venait d’être augmentée de 50%.
Commentant les résultats annuels, Dominique Marcel, Président-directeur général de la Compagnie des Alpes, a déclaré : « Alors que cet exercice avait très bien démarré, nos performances ont été lourdement pénalisées par la fermeture de nos sites au printemps et par le contexte difficile dans lequel la reprise de l’activité est intervenue cet été. Avec beaucoup d’agilité, nous avons compensé au maximum les pertes de chiffre d’affaires par des mesures d’économies, mais aussi ajusté nos investissements et sécurisé nos financements.
Je salue ici l’extraordinaire travail accompli par nos équipes pour être en mesure de rouvrir nos sites et accueillir nos visiteurs dans des conditions sécurisées. La Compagnie des Alpes a démontré tout à la fois son sens des responsabilités en participant activement à l’établissement de protocoles sanitaires adaptés, et sa capacité à continuer d’offrir de très belles expériences à ses clients, comme en attestent les notes de satisfaction dont ont été à nouveau crédités nos parcs de loisirs.
A l’heure où l’incertitude plane encore sur les dates de réouvertures de nos sites, l’expérience acquise par nos équipes depuis le début de la crise nous rend pleinement confiants dans notre capacité à exploiter nos domaines skiables comme nos parcs de loisirs dans les conditions sanitaires les plus strictes et de continuer à attirer une clientèle dont l’appétence reste intacte. »
Concernant les Parcs de loisirs, les plans d’économies mis en œuvre ont permis de compenser à hauteur de 30% la baisse de chiffre d’affaires (avant application de la norme IFRS 16). Les principaux postes de réduction de coûts ont été les frais de personnel pour 44% (chômage partiel, reports d’embauches), la baisse des coûts matière pour 24% et les dépenses marketing pour 12%. L’EBO des Parcs de loisirs est ainsi légèrement positif à 1,2 M€ (soit -6,9 M€ hors IFRS 16)
Pour les Parcs de loisirs, le Groupe avait initialement prévu une baisse d’un peu plus de 10 M€ du montant de ses investissement industriels nets par rapport aux 102,8 M€ réalisés en 2018/2019. Le Groupe a finalement dépensé 86,1 M€. Au moment de l’annonce du premier confinement, les investissements de la saison étaient presque tous déjà engagés.
Perspectives
Le Groupe avait indiqué en octobre dernier que la baisse d’activité au cours du premier trimestre serait plus marquée que celle du 4 ème trimestre de l’exercice écoulé en raison de l’adaptation aux conditions sanitaires de ses sites pendant la période d’Halloween. Or, non seulement certains parcs (essentiellement le Futuroscope et Parc Astérix) ont dû fermer leurs portes avant même la fin de la période d’Halloween, mais surtout ils vont devoir rester fermés pendant les vacances scolaires de Noël. Au total, le manque à gagner sur l’ensemble de cette période devrait s’élever à environ 50 M€ 4 . Les sites devraient maintenant rouvrir selon leur calendrier habituel au printemps et le retour progressif à une situation normale est désormais envisagé au cours de l’été.
Dans ces conditions, comme il l’a déjà démontré au cours de cet exercice, le Groupe s’attachera à maîtriser au maximum ses charges d’exploitation que ce soit dans une situation de fermeture totale ou partielle de ses sites, ou dans un contexte de moindre fréquentation. C’est pourquoi, avec de nouvelles réductions de ses charges d’exploitation, le Groupe serait en mesure de compenser à hauteur de 25 à 30% 4 (hors aides gouvernementales) le manque à gagner au niveau de son chiffre d’affaires.
De plus, même si le Groupe souhaite conserver une politique soutenue d’investissements, aussi bien dans ses Domaines skiables que dans ses Parcs de loisirs, il travaille sur différents scenari d’ajustement. Ainsi, l’enveloppe annuelle d’investissements du Groupe pour 2020/2021 devrait être comprise entre 120 et 160 M€ en fonction de l’évolution de la situation et surtout de la dynamique de reprise de l’activité.
Enfin, le Groupe est confiant dans sa capacité à retrouver la dynamique de sa trajectoire pré-Covid, dans un contexte de sortie progressive de la crise sanitaire.
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