Malgré la poursuite du ralentissement économique en France et dans le sud de l'Europe, le chiffre d'affaires n'a diminué que de 1 % à 1,3 milliard d'euros, la hausse des dépenses par visiteur, la croissance sur le marché britannique et l'augmentation du chiffre d'affaires des activités de développement immobilier compensant partiellement la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels. Les charges d'exploitation sont en hausse de 1 %, en ligne avec l'inflation, reflétant la volonté constante du groupe de limiter la hausse des coûts. La perte nette est réduite de 22 millions d'euros à 78 millions d'euros, reflétant l'impact positif du refinancement de la dette en 2012. Il y a une hausse de la dépense moyenne par visiteur grâce aux investissements constants du groupe dans la qualité des parcs et des hôtels. La rénovation de l'hôtel Disney's Newport Bay Club est en route et l'ouverture de l'attraction sur le thème de Ratatouille dans le Parc Walt Disney Studios® en 2014 constituera la prochaine grande nouveauté.
Le chiffre d'affaires généré par les activités touristiques est en baisse de 26 millions d'euros pour s'établir à 1 289,0 millions d'euros, contre 1 315,0 millions d'euros au titre de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires des parcs à thème diminue de 2 % pour s'établir à 737,6 millions d'euros, contre 750,5 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 7 % de la fréquentation des parcs à thème à 14,9 millions de visiteurs, partiellement compensée par une augmentation de 4 % de la dépense moyenne par visiteur à 48,14 euros et une hausse des activités liées aux évènements spéciaux. La baisse de la fréquentation des parcs à thème s'explique par une diminution du nombre de visiteurs en provenance de France, d'Espagne et d'Italie, partiellement compensée par un plus grand nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation de la dépense moyenne par visiteur traduit principalement une augmentation des dépenses liées aux entrées.
Le chiffre d'affaires des hôtels et du Disney Village® est en baisse de 2 % pour s'établir à 510,2 millions d'euros, contre 518,6 millions d'euros au titre de l'exercice précédent, reflétant une baisse de 4,7 points du taux d'occupation des hôtels à 79,3 %, partiellement compensée par une augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village et une hausse de 2 % de la dépense moyenne par chambre à 235,01 euros. La diminution du taux d'occupation des hôtels s'est traduite par 105 000 nuitées de moins qu'au cours de l'exercice précédent, reflétant une baisse du nombre de visiteurs en provenance d'Espagne, d'Italie, des Pays-Bas et de France, partiellement compensée par une hausse du nombre de visiteurs britanniques. L'augmentation du chiffre d'affaires du Disney Village s'explique par la hausse de la dépense en marchandises suite à l'ouverture de la nouvelle boutique World of Disney en juillet 2012. La hausse de la dépense moyenne par chambre s'explique par une hausse du prix des chambres.
Les autres revenus sont en baisse de 4,7 millions d'euros pour s'établir à 41,2 millions d'euros contre 45,9 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette baisse s'explique principalement par une diminution des revenus de partenariat.
Le chiffre d'affaires généré par les activités de développement immobilier est en hausse de 11,1 millions d'euros pour s'établir à 20,4 millions d'euros, contre 9,3 millions d'euros au titre de l'exercice précédent. Cette hausse s'explique par un nombre supérieur de transactions conclues au cours de l'Exercice par rapport à l'exercice précédent. Compte tenu de la nature des activités de développement immobilier du Groupe, le nombre et l'importance des transactions varient d'une année à l'autre.
Les charges d'exploitation directes sont en hausse de 17,4 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant principalement la hausse des salaires, les charges liées à l'augmentation des activités de développement immobilier et le coût des nouveaux contenus proposés aux visiteurs. Cette hausse des coûts est partiellement compensée par les actions d'optimisation des charges de personnel prises par la direction, ainsi qu'un nouveau crédit d'impôt enregistré en déduction des charges de personnel (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi, ou "CICE").
Les dépenses de marketing et ventes sont en baisse de 3,5 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant les efforts pour optimiser les coûts liés aux ventes et aux médias.
Les frais généraux et administratifs sont en hausse de 2,1 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent, reflétant la hausse des salaires.
Concernant les résultats, Philippe Gas, Président d'Euro Disney S.A.S., a déclaré :
"2013 s'est révélée être une année difficile pour l'ensemble de l'industrie du tourisme et des loisirs en Europe. Nous l'avons ressenti à travers la baisse de la fréquentation des parcs et du taux d'occupation des hôtels, avec la diminution du nombre de visiteurs provenant notamment des marchés français et du sud de l'Europe. Néanmoins, malgré la crise économique, les améliorations continues de notre produit nous ont permis de faire encore progresser le taux de satisfaction et la dépense par visiteur, ce qui a atténué l'impact de la baisse du nombre de visiteurs.
En 2014, nous allons poursuivre notre stratégie visant à améliorer la qualité de notre offre et de l'expérience proposée à nos visiteurs, notamment avec le programme pluriannuel de rénovation de notre complexe hôtelier et le début des travaux de l'hôtel Disney's Newport Bay Club et de ses 1 100 chambres. Nous allons également repousser les limites de notre imagination avec l'ouverture, l'été prochain, d'une nouvelle attraction familiale exclusive inspirée du film à succès DisneyPixar Ratatouille, ce qui fera de 2014 une année passionnante.
Disneyland® Paris et toute son équipe restent mobilisés pour surmonter les difficultés économiques actuelles. Nous sommes confiants dans nos fondamentaux pour l'avenir."
Par ailleurs, un article d’Attractions Management paru hier informe que 440 millions d’euros seront investis sur les cinq prochaines années, dans la maintenance et le développement du resort.