Le périmètre comparable 2010/2011 intègre le chiffre d'affaires réalisé par le Futuroscope, dont le Groupe a pris le contrôle en janvier 2011, pour la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2010 (+ 15,1 M€).
A l'inverse, le périmètre comparable exclut le chiffre d'affaires réalisé par les 7 parcs dont le contrôle a été cédé le 31 janvier 2011, pour la période allant du 1er octobre au 31 janvier 2011 (- 3,2 M€).
« Dans un environnement difficile, la croissance de notre chiffre d’affaires est
encourageante. Elle témoigne de la justesse du positionnement stratégique du Groupe, adossé à une vision du marché des loisirs qui privilégie l’innovation, la différenciation et l’ancrage dans la diversité des cultures et des territoires. C’est tout le sens de l’inflexion stratégique menée par le Groupe depuis 2009 et que nous poursuivons de manière déterminée, tout en restant réactifs face aux aléas conjoncturels»
Parcs de loisirs : la bonne performance de la saison estivale 2012 (+ 6,3% au 4ème trimestre) a permi à l’activité Parcs de loisirs d’enregistrer une croissance sur l’ensemble de l’exercice
Le chiffre d’affaire annuel 2011-2012 s’établit à 296,2 M€, en hausse de plus de 6 % à périmètre réel, sous l’effet notamment de l’intégration du parc du Futuroscope. A périmètre comparable, le chiffre d’affaires est en progression de près de 2 %.
La fréquentation est quasiment stable (- 0,5 %) sur l’ensemble de l’exercice. La dépense moyenne par visiteur affiche, quant à elle, un progression de + 2,4 % (+ 3,1 % TTC).
Après un 1er semestre de bonne facture (+ 9,9 %), marqué notamment par d’excellentes performances sur la période de Toussaint-Halloween, les Parcs de loisirs ont connu un sérieux ralentissement au cours du 3ème trimestre (environ 30 % de l’activité annuelle), en raison d’une météo exceptionnellement maussade et d’un effet de base défavorable (l’activité des Parcs de loisirs au 3ème trimestre 2010-2011 était en progression de près de + 9 % par rapport à l’année précédente).
Le 4ème trimestre (environ 50 % de l’activité annuelle), en croissance de + 6,3
%, a été très satisfaisant, bénéficiant à la fois d’une croissance significative de la fréquentation et de la dépense par visiteur. Malgré les pressions concurrentielles vives en cette période de crise économique, le Groupe a maintenu sa politique exigeante en matière de rendement tarifaire, en cohérence avec sa stratégie de juste valorisation de son offre. Le succès de cette orientation a été soutenu par une politique adaptée et sélective d’enrichissement de l’offre, qui a permis d’attirer une clientèle estivale à la recherche de loisirs se distinguant par la qualité des expériences offertes.
Ainsi, les sites les plus performants, (Parc Astérix, Grévin, les parc Walibi) ont été ceux dans lesquels le Groupe a le plus investi en contenu. Ces parcs ont su mettre à disposition et médiatiser des contenus riches et emblématiques - nouvel espace Egyptien et son attraction phare Oziris du Parc Astérix, enrichissement et déploiement du rebranding Walibi, programme d’inauguration soutenu dans le cadre
des 130 ans du musée Grévin – fruits de programmes d’investissements pluriannuels ciblés et ambitieux.
La progression de + 1,8 % du chiffre d’affaires Parcs de loisirs à périmètre comparable prometteuse, compte tenu des éléments de contexte, ne suffira cependant pas à couvrir totalement l’augmentation des charges opérationnelles imputables aux coûts de développement et d’investissemen malgré les ajustements conjoncturels opérés en cours d’exercice.
Désengagement du Bioscope
Le Symbio (Syndic Mixte du Bioscope, regroupant notamment le département du Haut Rhin et la région Alsace) et la Sociéte de Mise en Valeur du Patrimoine (SMVP), filiale à 100 % de la Caisse des Dépôts et Consignations, ont convenu d’une résiliation à l’amiable de la Délégation de Service Public (DSP) afférente au parc du Bioscope à l’issue de la saison 2012.
Cette décision a pour conséquence l’arrêt de l’exploitation du site par la socié Eco Bio Gestion (EBG), filiale à 100 % de la Compagnie des Alpes. Le Bioscope, structurellement déficiitaire depuis sa création en 2006, a généré 1,1 M€ de CA en 2010-2011 et un EBO négatif de – 3 M€ environ.