Tuesday, April 6, 2010

Parc Paradisio (Pairi Daiza): nouveau site et nouveaux projets

Une nouvelle saison a commencé au parc animalier belge Paradisio, devenu désormais Pairi Daiza. C'est un changement de nom qui se fait en douceur pour que le public ait plus facile pour s'adapter à cette nouvelle dénomination.

Le site internet du parc, qui était encore jusqu'ici www.paradisio.be vient de changer, la nouvelle adresse www.pairidaiza.be vient d'être activée où l'on peut y découvrir notamment le nouveau logo. L'ancienne adresse redirige désormais vers la nouvelle.

Le nouveau site web du Parc Paradisio / Pairi Daiza


Voici une vidéo du parc annonçant le changement de nom:



Pour le reste, le contenu et design du nouveau site restent sensiblement les mêmes que sur l'ancien.

Ci dessous, le communiqué de presse expliquant la raison du changement de nom du parc ainsi que les différents projets prévus pour les prochaines années:
Pourquoi,
Pour quoi,
Paradisio devient ...


Après 16 ans d’existence, Paradisio change de nom et devient Pairi Daiza

Prématurément divulguée, l’information a fait des vagues. Elle suscite pas mal d’incompréhension et bon nombre de questions tout à fait légitimes.

« Pourquoi changer un nom connu de tous, c’est un suicide commercial ! »

Nous sommes bien conscients de ce que représentent la notoriété et le capital de sympathie d’une appellation que nous avons inventée et popularisée au fil des ans et qui évoquait déjà une certaine idée du Paradis.

A l’origine, Paradisio c’était le paradis au pays des oiseaux. Au fil des ans, le Parc a sensiblement évolué. Rappelez-vous les grandes étapes qui ont marqué son histoire. En 2000, pour sa septième saison, Paradisio s’ouvre à d’autres espèces (l’Oasis, la serre cabriolet avec ses suricates, loutres, caïmans...). 2001, l’ouverture de l’aquarium Nautilus, des Iles Madidi (singes-écureuils) et Nosy Komba (lémurs de Madagascar).
2002, avec Algoa Bay (otaries à fourrure d’Afrique du Sud), 2003 avec l’ancien baleinier Mersus Emergo (exposition WWF, accueil du centre de revalidation pour reptiles de l’asbl Carapace, hippopotames, girafes, tapirs et gibbons, bientôt rejoints en 2009 par des éléphants d’Asie).

En 16 saisons, le Parc a mué d’un simple jardin ornithologique en un véritable zoo du futur. Dans le même temps, sa fréquentation est passée de 160.000 à près de 900.000 visiteurs. Nous n’avons jamais pensé qu’une telle évolution justifierait à elle seule l’abandon d’un nom bien ancré dans la mémoire collective.

Dès le départ, ce qui a fait le succès de Paradisio, c’est son côté multi dimensionnel.
Tous les membres de la famille y trouvent leur compte mais chacun pour des raisons différentes. Les enfants sont incontestablement attirés par les contacts privilégiés avec les animaux et la plaine de jeux tandis que les adultes sont davantage séduits par la beauté du site, de ses arbres et des jardins.

De la détente au ressourcement.

En 2006, le jardin chinois a introduit dans le Parc une nouvelle dimension spirituelle.
L’agencement du jardin dans le respect d’une tradition millénaire, la présence de multiples éléments de décoration en provenance de tous les coins de la Chine, le souci du détail et de l’authenticité, en font un véritable lieu de dépaysement et de ressourcement. Le jardin chinois classique ne se contente pas de vouloir être beau. Tout en rebondissements et en succession de panoramas, il veut dépayser, surprendre, amuser, faire réfléchir, inciter à la méditation sur le sens de nos actions et de notre vie.

Ce jardin est un jardin de sagesse, mais aussi de fantaisie. Il aide à guérir des folies du monde extérieur. Le rêve est présent dans toutes ses dimensions et tout en s’affranchissant des contraintes extérieures, il reconstitue en petit un monde idéal, avec ses montagnes, ses rivières, ses fleuves, ses mers, ses bois, ses forêts, ses passions, ses sentiments. Un monde d’énigme et de magie qui repose, qui donne envie de prendre le temps de vivre. On peut résumer le jardin chinois dans ces quelques mots empreints de sagesse poétique : « Celui qui a acquis la disponibilité voulue pourra découvrir un palais princier sous un brin d’herbe tandis qu’un simple brin d’herbe pourra dissimuler un palais princier à celui qui en est dépourvu ».
Depuis 2009, l’expérience spirituelle que le Parc entend offrir à ses visiteurs s’est encore enrichie avec le Royaume de Ganesha, qui les invite à un voyage à travers plusieurs îles de l’archipel indonésien. Il s’agit essentiellement de Bali, qui présente la particularité d’être la seule ayant gardé des traditions hindouistes, teintées de bouddhisme et d’animisme, mais aussi, par des allusions diverses, de Java, de Timor, des Célèbes, de Bornéo et de Sumatra. Le Royaume s’inscrit totalement dans cette nouvelle dimension : rendre hommage aux beautés du monde, féconder les rêves et les réflexions.

Outre l’enrichissement permanent de la faune et de la flore qui font le succès du Parc depuis son origine, cette nouvelle dimension spirituelle constituera l’essence-même des prochains développements et devient ainsi de plus en plus incompatible avec le nom Paradisio qui évoque davantage un parc d’attractions.

En conclusion :
A Paradisio, l’Homme était au cœur de la Nature.
A Pairi Daiza, la Nature est au cœur de l’Homme.


Par ailleurs, l’avènement de l’internet a révélé que le nom Paradisio était de plus en plus utilisé pour des activités aussi diverses que des salons de beauté, un groupe de musique, des night-clubs, voire des bars dans certains quartiers chauds...

« Pourquoi Pairi Daiza ? »

« Le grand art du jardin est ce par quoi une civilisation cherche, non point à copier la nature mais à se servir des éléments qu’elle fournit pour exprimer sa conception la plus haute du bonheur. »

Nous faisons nôtre cette belle définition que Jacques Benoist-Méchin donne du jardin dans son livre « L’homme et ses jardins ou les métamorphoses du paradis terrestre ».

Dans quel jardin s’imaginer le plus heureux si ce n’est au paradis ?

En remontant aux origines de notre civilisation, le nom le plus ancien qui désigne le paradis est précisément « Pairi Daiza », qui signifie en vieux persan « jardin clos » ou « verger protégé de murs ».

Si Paradisio et Pairi Daiza (le premier étant dérivé du second) évoquent la même idée, celle du jardin d’Eden, le changement de nom traduit un véritable retour aux sources, dans le même souci d’authenticité que celui qui anime la conception de nos jardins.

A la différence du nom Paradisio trop galvaudé, Pairi Daiza est une page vierge sur laquelle nous serons les seuls à pouvoir dessiner. Il y aura toujours des tas de Paradisio mais il n’y aura qu’un Pairi Daiza.

Notre identité, Pairi Daiza, s’installera progressivement à l’intérieur comme à l’extérieur du Domaine de Cambron, pour prendre en douceur le relais du nom Paradisio.
« Pour que le Paradis règne ici-bas,
Paradisio devient Pairi Daiza »


« Pairi Daiza, difficile à prononcer ! »

Pairi Daiza se prononce simplement [pè :ri da :yza] et ne comporte que quatre syllabes, comme Pa-ra-di-sio.

« Elitiste Pairi Daiza ? »

En évoluant vers Pairi Daiza, nous gardons une consonance familière tout en lui ajoutant un caractère intrigant et une dimension de légende à laquelle Paradisio, trop galvaudé, ne peut prétendre. Il faut ici très vite dissiper une équivoque, ne pas laisser s’installer l’idée fausse que l’appellation Paradisio, trop populaire, devrait céder la place à un concept élitiste. C’est tout juste le contraire.

Est-ce faire preuve d’élitisme que de vouloir améliorer sans désemparer la qualité du contenant et du contenu, les messages de notre parc? La mission que nous nous sommes définie depuis toujours est d’émerveiller le visiteur au contact de la nature. Cette mission-là, par définition, ne sera jamais totalement accomplie: il faudra en permanence viser plus haut, pour que la nature - qui en a terriblement besoin - touche l’homme au coeur. Pairi Daiza est probablement sur cette terre le nom le plus ancien du Paradis perdu, c’est un formidable challenge que de tout faire pour le retrouver.

Loin d’être un concept réservé à quelques privilégiés,
Pairi Daiza veut parler au cœur et à l’esprit de chacun.


Pairi Daiza, bien plus qu’un simple changement de nom :
des projets d’envergure.


Au cours des cinq prochaines années, Pairi Daiza consacrera autant de moyens à l’enrichissement du site que durant les 16 années d’existence de Paradisio.

Levons le voile :

• L’Afrique ensorcelante

Une collection de masques et de fétiches vaudou en provenance du Bénin et du Togo, sont à l’origine du projet africain.

Deux authentiques autels d’offrandes, construits par un vieux prêtre avec des coquillages et des os humains témoigneront de la spiritualité animiste et des rapports des esprits à la nature.

Les visiteurs entreront dans un monde à part, fait de maisons en terre en bordure d’une savane africaine peuplée de girafes, d’hippopotames, de rhinocéros, d’antilopes, mais aussi de lions et de guépards.

L’Afrique authentique et pas en « toc » !

• Le Grand Nord

Le rapport originel à la nature se retrouvera dans un monde paléo-arctique peuplé d’ours, de rennes et de loups. Nomadisme et sédentarisation seront au centre des éléments culturels amérindiens et eurasiens qui trouveront leur expression originelle avec une totale fidélité. La sobriété dans l’exploitation de la nature pour la survie de l’homme en cette région du monde, donnera une leçon de vie et la philosophie du respect : faire beaucoup avec peu ...

• Le jardin chinois deviendra un monde à part

Dans la cour de la Maison du Marchand de Thé, un temple à la charpente et à la toiture des plus précieuses, sera l’un des nouveaux lieux de repos et de restauration pour ceux qui voudront s’immerger dans la culture chinoise. Une soixantaine d’artisans chinois arriveront au printemps pour compléter les travaux de gros œuvre confiés à des entrepreneurs et architectes belges.

Une copie conforme de la plus vieille maison de thé de Shanghai trouvera une retraite définitive au coeur de Pairi Daiza.

Une grande météorite ramenée du nord de la Chine sera abritée dans un pavillon de pierre construit autour d’elle.

• De vraies rizières au Royaume de Ganesha

En contrebas du temple balinais, les terrasses en gazon seront réaménagées en véritables rizières.

• Art et Saveurs au Pays Thaï

Un des plus grands maîtres-sculpteurs du bois encore en vie, Khru Kham-ai Dejduangtae, sera mis à l’honneur par la présence de certains de ses chefs-d’œuvre, des sculptures monumentales et deux vieilles maisons en tek qui ont échappé aux flammes d’un incendie qui a détruit une grande partie de ses réalisations. Un musée à son nom évoquera la dimension spirituelle et artistique de cet homme hors du commun, maître-enseignant qui a porté jusqu’à l’idéal la notion de professeur (il n’a jamais vendu ses œuvres) et formé de nombreux maîtres actuels. Ce musée abritera un petit joyau architectural : un temple bouddhiste en bois, comme on en trouve encore au nord de la Thaïlande.

En contrepartie, Pairi Daiza financera la reconstruction, à Chiang Mai, d’un centre-école « du maître à l’apprenti » où l’on commencera à apprendre l’écriture sur bois, c'est-à-dire sculpter des éléphants.

Une écurie pour éléphants sera construite dans le plus pur respect de ces doux géants qui ont élu domicile à Pairi Daiza. Et, probablement unique au monde, une piscine avec une paroi de verre qui offrira aux visiteurs une vision sous-marine du bain des éléphants.

Mais ce n’est pas tout.

Un restaurant thaï, sur pilotis, fait aussi partie des projets.

• Le Billabong

Ce projet dont l’inauguration est prévue au cours de l’été 2010 trouve sa place au bord de l’un des deux grands étangs de Pairi Daiza. Des centaines de fougères arborescentes (espèces en voie de disparition) et en provenance des forêts de Tasmanie attendent leur sauvetage pour être replantées dans l’enceinte de Pairi Daiza. La flore australienne sera très présente, mais aussi des kangourous, des oiseaux emblématiques et peut-être même des diables de Tasmanie.

Une opale géante, brute, de plusieurs dizaines de kilos en provenance des mines de Brisbane, sera exposée dans cette Australie condensée à Pairi Daiza.

• Horizons perdus

Les cultures mortes Maya et Incas vont tenter de remonter le temps dans cette zone amazonienne très nature. Architecture et forêt montreront qu’il n’existe pas de biodiversité sans ethno-diversité sur terre. Forcer l’émerveillement, préserver le vivant mais pas comme un réflexe égoïste ...

Pairi Daiza, c’est un voyage permanent pour ouvrir les yeux, d’ici vers là-bas. Il faut parfois ne pas craindre de bousculer les vérités premières car « les autres vérités ont aussi quelque chose à nous dire » !

• Le caravansérail

Dans un immense caravansérail, Pairi Daiza présentera aux visiteurs des objets et denrées issues de l’artisanat mondial et du commerce équitable tout en leur offrant la possibilité de les acheter.

Dans cet esprit, un partenariat est à l’étude avec l’O.N.G. Max Havelaar.

• Mille et Une Nuits à Pairi Daiza

La grande serre l’Oasis sera transformée de fond en comble en un palais oriental grâce au savoir-faire millénaire des artisans marocains.

• « Les Habits de la Nature », une exposition à ciel ouvert

Le mariage de la nature et de l’homme ne peut mieux s’illustrer qu’au travers des photos uniques au monde réunies dans un ouvrage intitulé « Les Habits de la Nature », signé d’un grand photographe franco-allemand, Hans Silvester. Un « jeu de la séduction » entre les jeunes gens et jeunes filles de cette communauté sud-éthiopienne de la Vallée de l’Omo, qui se parent ou se déguisent de fleurs et de plantes, se maquillent de couleurs naturelles que leur offre la nature, pour plaire.

Les photos de ce grand artiste amoureux et défenseur des richesses et beautés de la nature depuis plus de 30 ans, seront exposées et réparties dans Pairi Daiza, comme si des premières paillettes de beauté avaient été jetées du ciel pour venir orner les lieux.

En 25 panneaux de 1m80 de haut ou de large : c’est l’illustration de cette communion entre la culture de l’Homme et de la Nature, dans sa plus simple vérité.

D’autres chantiers ont déjà été entamés et d’autres encore le seront au cours des mois et des années à venir.

Un patrimoine, un héritage à entretenir et à restaurer

• L’escalier monumental, la tour abbatiale, la grande porte ...

Le patrimoine, lui aussi, a bien mérité sa place au paradis. Ce que nous avons fait par le passé – la restauration de la crypte de l’abbaye de Cambron (couronnée d’un Caius du Patrimoine en 2006), celles de la Haute Porte et de l’escalier monumental – sera évidemment poursuivi car nous voulons que Pairi Daiza soit aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur.

• Le moulin de l’Abbaye

Les travaux de rénovation ont commencé dans le respect des origines du bâtiment pour y offrir ensuite une petite restauration au visiteur.

• La Brasserie des moines de Cambron

Une brasserie artisanale sera reconstruite sur les fondations d’anciens bâtiments monastiques pour ressusciter la fameuse bière de l’Abbaye de Cambron.

Comme jadis, la bière sera brassée avec l’eau de la source Saint-Bernard aux vertus réputées curatives, qui jaillit au cœur de la Tour érigée pour la protéger.

MAIS AUSSI...

Des pièces de collection en provenance du monde entier ... à protéger:
• La momie de Rascar Capac
• Des sarcophages
• Des sculptures
• Des objets, des histoires ...

De la beauté en tout, partout et pour tous,
C’est l’esprit Pairi Daiza.