C'est aujourd'hui que le Futuroscope lançait en avant-première sa grande nouveauté 2010, Arthur, l’Aventure 4D, une nouvelle attraction imaginée par Luc Besson et inspirée de la trilogie Arthur et les Minimoys.
Ce matin Claude Bertaud, Dominique Hummel et Luc Besson ont utilisé la clé "magique" ouvrant l'accès au monde des Minimoys. On peut donc maintenant découvrir cette nouvelle attraction.
Pour l'inauguration, 1400 invités étaient présents: journalistes, politiques, célébrités, ...
Après s’être amusés au cours d’un parcours-découverte interactif dans le monde des Minimoys et s’être identifiés à ces créatures minuscules, les visiteurs du Futuroscope participent à une course contre la montre ébouriffante aux côtés d’Arthur pour le raccompagner à temps dans le monde des humains.
Cette nouveauté dispose d’un concentré technologique unique au monde. La projection en relief d’un film d’animation sur un dôme IMAX® de 900 m2, un simulateur de mouvements synchronisé et des effets multi-sensoriels 4D favorisent l’immersion des visiteurs dans cette création numérique originale de Luc Besson. Ce dispositif technologique, mis au point sur mesure par le Futuroscope, constitue un outil d’expression artistique inédit pour le réalisateur, qui signe ici la conception de sa première attraction.
Au Futuroscope, se glisser dans la peau d’un autre, c’est changer de point de vue et modifier son regard sur le monde. C’est aussi une façon de vivre plusieurs vies en une seule visite.
Etre tout petit est un thème fort de la littérature et de l’imaginaire collectif qui permet de regarder le monde, la nature avec humilité et compréhension, mais aussi d’intégrer les notions de différence et de respect. Arthur et les Minimoys sensibilise aussi à la protection de la nature, autant de valeurs largement partagées par le Futuroscope.
Un parcours interactif pour se préparer à l'aventure
Arthur, l’Aventure 4D réserve à ses visiteurs une surprise de taille. Dès leur entrée dans le pavillon, ils sont immédiatement plongés dans l’univers des Minimoys, ces êtres miniaturesqui vivent cachés sous terre, en parfaite harmonie avec la nature.
Répartis sur deux niveaux, les décors reconstituant quatre univers d’un monde souterrain
et végétal jouent de gigantisme pour que les visiteurs aient la sensation d’être immergés
dans un monde d’une autre échelle, d’avoir rétréci et d’être devenus eux-mêmes des
Minimoys. Ce sentiment d’identification est renforcé par des expériences ludiques qui
jalonnent le parcours : les visiteurs peuvent connaître leur poids de minimoy, écrire leur
nom en alphabet minimoy... parmi bien d’autres interactions qui les invitent à se préparer
à l’aventure.
Les univers traversés fourmillent d’objets empruntés à la vie quotidienne des Minimoys. Du
tunnel d’entrée dans le monde des Minimoys jusqu’au garage de Max, en passant par la
traversée du jardin d’Arthur et celle de la salle du passage, ils renseignent les visiteurs
avec humour sur le mode de vie et les valeurs du peuple souterrain.
Les quatre univers du parcours
Reconstituée, comme les autres univers, à partir des décors imaginés par Hugues Tissandier, chef décorateur sur les films de Luc Besson, la salle du passage propose d’embarquer à bord de deux ascenseurs de verre qui desservent deux niveaux. En les empruntant, les visiteurs s’élèvent à une hauteur atteignant jusqu’à 13 mètres en façade du pavillon, profitant d’un panorama sur le Futuroscope, avant d’atteindre le garage de Max et d’embarquer à bord d’une coccivolante.
Le tunnel d’entrée dans le monde des Minimoys
Edifiée à l’entrée d’un tunnel souterrain, une maison typique du royaume des Minimoys, composée de terre et de végétation, marque la frontière entre le monde des humains et celui des Minimoys. Près d’elle, des feuillages géants et des herbes gigantesques se dressent, d’énormes racines souterraines s’entremêlent, laissant entrevoir l’allée à emprunter. En bordure de ce chemin, sont érigées des pierres de lune, métamorphoses de vieux Minimoys qui, sous l’effet d’un procédé mystérieux de cristallisation, se sont changés en rochers après être venus s’éteindre ici. Exposée à deux reprises, une carte géographique sur parchemin indique aux visiteurs l’étendue du royaume des Minimoys.
Le jardin de la grand-mère d’Arthur
A la sortie de ce drôle de tunnel, les visiteurs « revenus à la surface de la Terre » découvrent sous un ciel éclatant le vaste champ d’herbes hautes et de coquelicots géants qu’ils vont devoir traverser : le jardin de la grand-mère d’Arthur. A hauteur de minimoy, le champ semble une forêt. Indifférente au passage des visiteurs parmi les coquelicots, une coccivolante projetée sur un écran vidéo continue de butiner. Les visiteurs qui le souhaitent peuvent s’amuser à monter sur une drôle de balance pour connaître leur poids de minimoy. Il est temps à présent pour les visiteurs de repartir sous terre, sous le jardin de la grand-mère d’Arthur, là où les lianes, les racines et les feuilles rampent sur les parois terreuses et se disputent l’espace.
Sous le jardin de la grand-mère d’Arthur
Pour passer dans le monde des Minimoys, Arthur s’est servi d’une longue vue dans le jardin de sa grand-mère. Les visiteurs, en passant près d’elle, sont invités à regarder à travers et, surprise !, ils aperçoivent l’œil gigantesque d’Arthur en train de les contempler.
Plus loin, l’animatic d’un aspirosée éveille la curiosité. Dotée d’une trompe aspirante, cette étonnante machine récolte les gouttes de rosée sur la végétation pour les recycler en eau potable. L’épée des Minimoys, fondue dans la roche par leurs ancêtres, témoigne de la décision du peuple miniature de ne plus jamais entrer en guerre. Ancestrale également, une tablette représente l’alphabet des Minimoys. Equipée d’un dispositif interactif, elle permet aux visiteurs d’écrire leur nom et de le voir traduit en alphabet minimoy. Puis vient le moment de rejoindre deux ascenseurs qui vont gravir la façade du pavillon par l’extérieur (vue panoramique du parc au passage) jusqu’à atteindre le garage de Max.
Le garage de Max
Boulons, pistons, pièces détachées..., le garage de Max, c’est l’univers de la récupération
et du recyclage étendu sur deux niveaux. Selon le niveau du garage dans lequel
l’ascenseur les dépose, les visiteurs ont l’occasion de voir en avant-première deux
énormes coccivolantes. En phase de réparation dans le garage de Max, ces énormes
coccinelles géantes peuvent accueillir des passagers sur leur dos. Elles sont aussi de
rapides moyens de transport que les visiteurs, devenus Minimoys, ne tarderont pas à
enfourcher pour vivre une aventure très mouvementée, une fois les consignes de sécurité
dispensées sur écran vidéo.
Une course contre la montre dans l’univers des Minimoys
Dans leur nouvelle peau de Minimoys, les visiteurs, munis de lunettes polarisantes, embarquent à bord de coccivolantes, simulateurs en forme de coccinelles géantes.
Immergés dans le monde féerique des Minimoys par les images projetées en relief sur un dôme IMAX®, les visiteurs sont emportés à toute allure par leur coccivolante, s’élançant aux côtés d’Arthur dans une course contre la montre ébouriffante en compagnie de Sélénia et de Bétamèche.
Les visiteurs du Futuroscope n’ont que quelques minutes pour raccompagner Arthur au pied de la longue vue, seul passage entre le monde des Minimoys et celui des humains.
S’ils ne l’atteignent pas à temps, le passage se referme pour dix lunes... bloquant Arthur à l’état de Minimoy pour autant de temps.
Au rythme des trépidations et des accélérations de leur coccivolante synchronisée aux mouvements des images, les visiteurs survolent le monde féerique des Minimoys. Des jardins de la maison d’Arthur à Paradise Alley (un vrai Las Vegas souterrain) en passant par le village des Minimoys, ils plongent, slaloment, tournoient, se retrouvent en tête-à-tête avec des animaux ou des insectes hostiles. Au cours de l’aventure, des effets 4D surviennent de toutes parts pour surprendre les passagers. Montée d’adrénaline et frissons garantis. A hauteur de Minimoy, les sensations sont décuplées.
Les caractéristiques de l'attraction en chiffres
Durée de l’expérience : 20 minutes dont 4 minutes 30 de simulateur.
Capacité d’accueil : 800 personnes par heure.
Technologie IMAX® 3D Dynamique : écran hémisphérique de 900 m², simulateur
synchronisé aux images d’un film d’animation 3D, 2 niveaux de plateformes,
4 plateformes accueillant 25 personnes chacune. Lunettes polarisantes actives.
Effets multi-sensoriels 4D embarqués à bord du simulateur et dans la salle.
La musique du film est composée par Eric Serra.
Pavillon composé d’un cylindre de 32 mètres de diamètre imbriqué dans un hypercube de
35 mètres de haut.
1 an de préparation et 1 an de chantier.
250 artistes et techniciens sur le chantier, 6 nationalités représentées (allemande,
anglaise, française, belge, irlandaise et autrichienne).
160 tonnes de béton ont été utilisées pour réaliser les décors.
25 m³ de mousse polyuréthane ont été sculptés.
5000 mètres linéaires de fer à béton ont été nécessaires pour concevoir les structures des
décors.
2 tonnes de polyuréthane ont été coulées pour créer les objets du parcours.
400 mètres de bois ont permis de construire les balustrades de la file d’attente.
des coquelicots en panneaux acrylique thermo-déformables mesurent 3 mètres de haut.
L’architecture du pavillon
Signé par l’architecte Denis Laming, le pavillon d’Arthur, l’Aventure 4D possède un hypercube cristallin de 35 mètres de hauteur, représentation géométrique d’une quatrième dimension physique, évocation imaginaire de l'existence d'univers parallèles, du voyage dans le temps et l'espace. Cet hypercube aux vitrages translucides supporte un cylindre de 32 mètres de diamètre, opaque, aux dégradés de bleu, évoquant la beauté de l’art, le spectacle, le cinéma, la mise en scène de l’imaginaire. La nuit, un effet de lumière dynamique donne au cylindre l’impression qu’il tourne autour d'un axe vertical. Il a abrité Le Défi d’Atlantis avant de laisser place à Arthur, l’Aventure 4D. A cette occasion, la façade du bâtiment a été modifiée. Une plaque constituée de verre et d’acier a été installée pour accueillir la structure de deux ascenseurs panoramiques en verre qui gravissent la façade du pavillon jusqu’à atteindre 13 mètres de haut.
Source et photos: Futuroscope